Pourtant, depuis que Guido Palau décida d'en faire le point d'orgue capillaire du dernier défilé hivernal de Marc Jacobs et que Rihanna en fit sa coupe de rentrée, certaines fashionistas semblent lui trouver un certain attrait. Désireuses de faire de la laideur leur nouveau snobisme, ces jeunes femmes ultra connectées voient ainsi dans les quelques mèches chatouillant la nuque de Lily McMenamy non pas une résurgence malheureuse de la coupe de Thierry Hazard, mais bel et bien le summum du cool.
Oui mais voilà, Marc Jacobs or not, force est de constater que la coupe mulet reste totalement rédhibitoire sur le plan esthétique. Sans parler de la repousse, qui risque de plonger dans une profonde dépression toutes celles qui s'y risqueront.
Dès lors, à moins d'évoluer au sein d'un cercle ultra branché (où l'on saura apprécier à sa juste valeur cette coupe "so Juergen Teller") ou d'avoir 15 ans et d'en vouloir viscéralement à son reflet dans le miroir, mieux vaut passer son chemin...
PS : Celles qui voudront à tout prix flirter avec les canons esthétiques rédhibitoires des années 90 sans pour autant y sacrifier leur chevelure pourront se contenter de porter leur casquette à l'envers, d'associer leur jean destroy à un tee-shirt cropped ou encore d'adopter le fameux jean "mom".
Par Lise Huret, le 20 septembre 2013
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Le gouvernement iranien (apparemment pas très "modeux") a été jusqu'à bannir la coupe mulet pour les jeunes perses, la qualifiant de coupe décadente, c'est dire...
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleea...