En cherchant à appliquer à l'héroïne d'Hunger Game le traitement "Marion Cotillard" (consistant à gommer la personnalité du modèle au profit d'une perfection déshumanisée), Dior est ainsi passé totalement à côté du potentiel de sa nouvelle égérie. Une erreur soulignée unanimement par la presse, qui va pousser la maison parisienne à revoir rapidement sa copie.
Pour l'automne/hiver 2013-2014, cheveux plaqués et teint poudré se voient ainsi abandonnés au profit d'un peu plus de naturel, ce qui permet alors d'entrevoir la force de séduction de miss Lawrence. Il faudra cependant attendre l'arrivée de Patrick Demarchelier et les clichés de la campagne printemps/été 2014 pour que la fusion entre Dior et Jennifer Lawrence soit pleinement effective. Entre allure légèrement tomboy, regard pénétrant, simplicité à fleur de peau, coiffure finement défaite et ovale volontaire, la belle y transcende son rôle d'égérie.
Espérons dès lors que les Dior et consorts retiendront la leçon : mieux vaut laisser parler la beauté - aussi atypique soit-elle - d'une égérie plutôt que d'essayer d'en livrer une version aseptisée, la perfection artificielle d'un visage photoshoppé s'avérant souvent bien moins attirante qu'un minois expressif au naturel sublimé...
Par Lise Huret, le 24 février 2014
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Une fois sur le tapis rouge ça ne le fait pas y a rien à faire.