Wanted : une robe sportswear Lacoste
Lorsque l'on cultive comme moi un style androgyne et que l'on désire se glisser dans une robe, il n'est généralement guère aisé de trouver un modèle ne trahissant pas nos envies de féminité très maîtrisée, lesdits modèles se révélant tour à tour trop romantiques ou trop froufroutants, lorsqu'ils ne se la jouent pas "fleur bleue nineties" ou "néo-girly conceptuel". Sans parler des robes tee-shirts qui, si elles s'avèrent moins coquettes que leurs consoeurs, manquent souvent cruellement d'allure…
Face à ce constat, trois possibilités s'offraient à moi : rester fidèle à mon duo fétiche chemise/short en jean, sacrifier mes inclinations boyish au profit des volants de saison et autres épaules dénudées ou partir en quête d'une élégante robe sportswear.Alors que je réfléchissais à la troisième option, je me souvins soudain du défilé Lacoste printemps/été 2017, qui avait à l'époque attiré mon attention. Quelques clics plus tard, je me retrouvais sur Vogue.com à compulser les looks imaginés par Felipe Oliveira Baptista.
Après cinq minutes, j'avais trouvé non pas une, mais quatre robes cadrant parfaitement avec l'idée que je me faisais de ma robe idéale du moment :
Avec sa patte de boutonnage parcourant toute sa hauteur, sa teinte terre de Sienne et ses faux airs de polo un brin trop grand, la première robe me séduit par sa suave allure seventies.
Fusion réussie entre capuche sporty, dégaine skate "1970" et coloris rétro, la seconde robe m'attire par sa dégaine nonchalante matinée de féminité espiègle. Modèle hybride aux allures de toilette pour élégante accro aux effluves entêtantes du sportswear seventies, cette robe bicolore illustre à mes yeux à merveille la capacité de Felipe Oliveira Baptista à rendre le crocodile plus que désirable.
Blanche immaculée, la dernière robe polo du show combine selon moi tous les éléments - capuche, poches bien placées, ampleur de jupe maîtrisée, manches légèrement arrondies et ceinture rétro - inhérents au mix twist sporty/envie de féminité.
Cerise sur le gâteau : ces quatre robes semblent twistables à l'infini. Il suffira en effet de troquer leur ceinture contre une autre, de les porter avec des sandales hautes perchées, une paire de baskets ou des bottes (à l'automne), de les marier à des bijoux dorés ou encore de leur adjoindre une pochette ou un sac bandoulière pour faire drastiquement évoluer leur dégaine. Reste néanmoins un problème majeur - outre leur prix élevé - à résoudre : ces robes sont difficiles à trouver. Sur l'e-shop canadien, seuls deux modèles sont ainsi proposés. Quant à celui que je préfère, il n'est disponible que sur l'eshop français, et en taille 42...
Il ne me reste plus du coup qu'à foncer dans la boutique Lacoste la plus proche de chez moi, afin de savoir si oui ou non j'arpenterai South Beach (plus que 3 semaines !) en Felipe Oliveira Baptista... Wait and see !
Par Lise Huret, le 11 avril 2017
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