Ces derniers temps, il n'est pas rare de voir pull-overs et tee-shirts se parer d'imposants colliers bourgeois (voir ici et là). Cet hiver, nombreuses sont en effet les fashionistas à associer top casual et ras du cou gourmette 90's. Cela dit, certaines d'entre elles sont d'ores et déjà passées à l'étape suivante en adoptant des bijoux mixant folklore tribal et joaillerie plus conventionnelle.
C'est ainsi qu'apparurent récemment sur le blog The Sartorialist des jeunes femmes arborant des colliers massifs mêlant détails créateurs et esthétique Masaï. Faisant cohabiter sur une même pièce des univers à priori antagonistes, ces luxueuses parures s'inscrivent parfaitement dans la tendance consistant à apposer une patine occidentale sur le patrimoine de telle ou telle peuplade africaine.
Pour le printemps prochain, les chaînettes gourmettes s'associent ainsi à moult tressages (voir ici et là), lorsqu'elles ne se retrouvent pas mélangées à quelques perles de bois et autres turquoises. De leur côté, les pierreries précieuses s'apposent sur des formes métalliques rappelant quelques parures exotiques (Fenton). On note enfin la présence de bijoux 100% ethniques ayant obtenu leur laissez-passer pour 2012 en se coulant dans des métaux précieux (Aurélie Bidermann) ou en adoptant des textures radicalement modernes (Mawi).
Niveau dress-code, on se cantonnera au mantra "less is more" : plus le bijou se voudra massif, plus la tenue l'accompagnant devra se la jouer casual ou élégamment minimaliste chic...
Par Lise Huret, le 19 décembre 2011
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