Mêlant trench-coat classique aux manches en latex, jupe droite stricte en plastique translucide, petite robe sage sixties recouverte de coeurs naïfs, jupe en cuir rouge passion et ensemble léopard au glamour universel, la première partie du show évoque ainsi l'ambiguïté de cette Anglaise des années 60, entre journées sages et nuits sulfureuses. Ajoutez à cela moult effets matières au clinquant relativement maitrisé - allant du tacheté léopard or aux lamelles de cuir en passant par les lainages aux détails tridimensionnels, les pans de cuirs entièrement recouverts d'oeillets et les coeurs métalliques premier degré disséminés sur les robes du final - et vous obtiendrez une collection certes "youthful", mais néanmoins assez peu galvanisante.
À force de vouloir se faire trop commercial, Christopher Bailey continue cette saison d'entamer le capital "mélancolico-british" dont il était parvenu à auréoler Burberry Prorsum. Dommage...
Par Lise Huret, le 19 février 2013
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