Chez Chanel, les égéries se suivent et ne se ressemblent pas. C'est ainsi qu'après avoir shooté la très en vogue Cara Delevingne pour son dernier opus croisière, Karl Lagerfeld n'hésite pas à convoquer la cérébrale et mystérieuse Tilda Swinton au sein de la campagne Chanel Pre-Fall 2013...
Après avoir émerveillé la fashion sphère en présentant en décembre dernier son défilé Paris-Édimbourg au coeur d'un somptueux château écossais, Karl Lagerfeld continue de surprendre en nous livrant une campagne semblant tout droit sortie d'un livre d'histoire.
Or, qui mieux que l'actrice Tilda Swinton - qui appartient à l'une des plus anciennes familles d'Écosse - pour incarner cette Mary Stuart du 21e siècle ? À la fois classique et infiniment moderne, celle qui semble à première vue davantage en phase avec l'esthétique radicale d'un Haider Ackermann qu'avec le tweed Chanel apparaît ici en totale osmose avec l'univers médiéval mis en scène par Karl Lagerfeld.
Il est vrai qu'entre regard hypnotisant, port de tête gracile, carnation translucide et mèche rebelle, Tilda Swinton parvient à transmettre aux atours "Tudors" imaginés par le Kaiser un peu de cette force insolente qui la rend si fascinante.
Au contact de cette quinquagénaire au physique hiératique, l'imagerie Chanel gagne ainsi en profondeur. Une profondeur particulièrement opportune, après des opus publicitaires ayant souvent préféré au charisme d'une femme mûre et accomplie l'aura bankable d'une jeune première à la gloire éphémère (voir ici, ici et là)...
Par Lise Huret, le 03 juin 2013
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Ca change de Cara Delevingne c'est certain ! Tilda cadre à mes yeux mieux avec Chanel même si Karl Lagerfeld a ces temps-ci tendance à essayer de séduire la jeune génération via des collections plus "jeune" et des "it" égéries. Là c'est plus profond, plus dense, ca me parle bcp plus.
Finalement, la schizophrénie des égéries de Karl chez Chanel est aussi l'une des raisons de son succès après tant d'années.
Une campagne très réussie pour une collection réussie.
On a juste envie de se glisser dans cette maxi maille de la première photo.
Après plus de 60ans de mode, le Karl arrive encore a nous surprendre.
Ps: je ne sais pas pourquoi il persiste avec Alice D. Le Boy se vend très bien mais elle en égérie Chanel ne passe pas du tout!
On voit : Orlando et on dit : évidemment.
figure éternelle, mi homme, mi femme, antique et moderne,
peut on imaginer meilleure égérie pour cette collection ?
Campagne on ne peut plus réussie... Mais j'ai cette étrange sensation que Lagerfeld a comme "volé" Tilda Swinton a Hackermann. Comme si elle etait "enracinée" à l'image Hackermann et ne pouvait aller vagabonder ailleurs...
J'hésite cruellement entre sublime et magnifique !
Enfin une égérie digne de ce nom sous la bannière d'une des plus grands Maisons françaises, qui plus est, pour l'une des collections les plus convaincantes de l'année. Son teint diaphane allié à ce fond parfaitement dans le thème ne sont là que pour sublimer les tweeds écossais et ces volumes de laine avec brio.
Ceci-dit, j'aimerais vraiment qu'on m'explique pourquoi est-ce qu'il semble une évidence au fait que ce cher Hackermann hérite du bureau CHANEL, autrement que par les simples avances de Karl Lagerfeld... Car si rien ne me choque à ce qu'on lui promette, c'est une idée, la direction d'ETRO, ça me reste tout de même assez farfelu que lui laisser les rênes du 31 de la Rue Cambon. Il n'est que j'adhère aux pyjamas de soie bleue à pois, mais ses lignes et ses volumes restent tout de même très sophistiqués. Cependant, je ne doute pas qu'une telle collaboration puisse être très fructueuse, mais sur la longueur... Je reste curieux et en attente d'une dossier sur ce thème ;)