Chanel Métiers d'Art 2017 : ce qu'il faut retenir
Pour la dernière édition du désormais mythique défilé Chanel Métiers d'Art, c'est au sein du très chic hôtel Ritz que Karl Lagerfeld a convoqué le gotha fashion. Un cadre parfait pour admirer une collection mettant en valeur le travail des artisans d'exception oeuvrant pour la maison parisienne. Tour d'horizon de ce qu'il faut en retenir...
Intitulé "Paris Cosmopolite", le dernier show Chanel Métiers d'Art se tint au Ritz (un hôtel cher au coeur de Gabrielle Chanel, qui en avait fait sa résidence principale), dans une salle disposée en mode déjeuner, le tout dans une atmosphère très "salon privé".Cara Delevingne a beau avoir proclamé haut et fort qu'elle en avait fini avec le mannequinat, cela ne l'a guère empêché de venir défiler pour Karl. Apparement, on ne dit pas non à Chanel...
Si l'on en croit le visage joyeux des mannequins Chanel, la vie semble bien plus légère au Ritz qu'au coeur des news de BFMTV...
Confortablement assis dans leurs fauteuils en velours, les invités purent déguster du poisson à la sauce safran accompagné de betterave fumée et de yaourt à l'aloe vera.
Le pantalon corsaire confirme son inesthétisme (voir ici).
Au vu de certaines toilettes, force est de constater que Karl Lagerfeld excelle dans l'art de la tenue mémérisante (voir ici).
Pour réchauffer les longues robes du soir, les immenses et étroites écharpes duveteuses se révèlent bien plus sémillantes que les traditionnelles étoles (voir ici). Si Demna Gvasalia a réussi à faire de la doudoune un must have urbain, Karl Lagerfeld peut quant à lui se targuer de lui avoir conféré un chic insolent (voir ici).
Le temps d'une collection, les roses remplacent le fameux camélia Chanel (voir ici).
Ayant parfaitement compris que les "filles de" étaient les nouvelles "it" girls (notamment grâce à leur capacité à affoler les compteurs de "likes"), le DA de chez Chanel livre un casting où celles-ci ont la part belle, de Sofia Richie à Georgia May Jagger en passant par Selah Marley, Kenya Kinski-Jones et Sistine Stallone. Sans oublier Lily Rose Depp (actuelle chouchoute du Kaiser et égérie du parfum L'Eau de Chanel N°5), qui défile ici - sous le regard ému de sa mère - pour la première fois pour la maison parisienne. La nouvelle noblesse fashion est en ordre de bataille...
Revêtant pour l'occasion ses habits de chanteuse, Willow Smith offrit à l'assistance une version acoustique de sa chanson "9 November" écrite en réaction à l'élection de Donald Trump.
Pour ses sacs de saison, Karl Lagerfeld s'amuse une fois de plus à faire dans le premier degré jouissif (voir ici et là).
Quel dommage de voir des vêtements ayant demandé des centaines d'heures de travail se révéler parfois si peu désirables… (voir ici) L'humeur festive du défilé se vit accentuée par la présence de fringants jeunes hommes en frac faisant danser les mannequins à tour de rôle (voir ici).
De plus en plus à l'aise dans son rôle de mannequin Chanel (on se souvient de la campagne Paris-Salzburg), Pharrell Williams a étourdi l'assistance féminine, qui n'est pas restée insensible à son charme espiègle.
Hudson Kroenig ne va pas tarder à dépasser son parrain...
Difficile de savoir si la coiffure des mannequins fut un hommage à Karl Lagerfeld ou à Francis Lalanne… (voir ici)
Le choker (ou collier de chien) continue d'encanailler le cou des mannequins (et donc bientôt celui des fashionistas).
Oubliées les plates Zizi blanches de chez Repetto : si l'on en croit Chanel, ces dernières sont appelées à prendre de la hauteur.
Le Ritz semble s'être fait un peu prier avant d'accepter de laisser Chanel s'approprier les lieux : "Surprisingly, Karl said that the Ritz had taken some convincing before they allowed "Coco", the brand, to take over the hotel. "I told them, ‘You had the Hemingway Bar - it is time to celebrate Chanel'".
Par Lise Huret, le 08 décembre 2016
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