Cannes 2024 : ce qu'il faut retenir (1ère partie)
Si les actrices, mannequins et autres influenceuses sont nombreuses à monter les marches du Festival de Cannes 2024, certaines attirent plus l'attention que d'autres. Tour d'horizon des passages les plus marquants…
Égérie Louis Vuitton, Emma Stone honora son contrat en se glissant dans une affolante robe lie de vin entièrement brodée de sequins qui, une fois en mouvement, révéla son plein potentiel. On la vit également vêtue d'une mini-robe blazer aux lignes futuro-minimalistes dont l'allure générale manquait malheureusement d'évidence.Grâce à sa spontanéité, son espièglerie mutine et son élégance innée, Margaret Qualley a réussi l'impossible : offrir aux tenues Chanel une fraîcheur sans partage (voir ici et là). Un exploit que ne sont malheureusement pas parvenues à réaliser Anna Mouglalis, Nathalie Emmanuel, Brie Larson et Greta Gerwig.
Adulée sur Instagram et courtisée par l'intelligentsia fashion, l'Américaine Kelly Rutherford fit une apparition remarquée sur le tapis rouge cannois en optant pour une création Michael Kors alliant avec une imparable justesse élégance, audace et sensualité (voir ici).
Peu seyante de face, la robe Loewe d'Aubrey Plaza se révéla sublime de dos…
Naomi Campbell revêtit avec panache - et non sans une point d'autosatisfaction - une robe Chanel qu'elle avait déjà arborée en 1996 (voir ici).
En dépit de leur manque criant d'élégance, les décolletés écrasant la poitrine plus que de mesure continuent de fleurir sur les tapis rouges (Helena Christensen, Salma Hayek).
Si, toute de Dior vêtue, Anya Taylor-Joy frôla la perfection, l'actrice peina néanmoins à séduire tant son attitude possède quelque chose de glacialement maniéré.
Entre ses statuts d'actrice engagée et de femme d'ancien président, Julie Gayet peina à trouver un dress code faisant écho à l'espièglerie de son sourire (voir ici et là).
Eva Green piocha chez Iris van Herpen, Balmain ou encore Chanel de quoi satisfaire ses goûts gothiques tendance romantisme sombre. Malheureusement, le résultat s'avéra souvent trop peu subtil pour être absolument convaincant (voir ici, ici, ici et là).
John Galliano fait à nouveau rêver les actrices (Greta Gerwig en Margiela).
Les souliers à patins confirmèrent leur capacité à déséquilibrer visuellement la silhouette (voir ici).
Avec son corps d'éternelle adolescente, Charlotte Gainsbourg joue plus que jamais avec les codes de la séduction, au risque de s'y brûler légèrement les ailes. Il faut dire qu'entre sexyness et vulgarité banale, la frontière est tenue… (voir ici et là)
La chanteuse Yseult remit au goût du jour une silhouette Dior de 1947.
Entre extravagance dark et sobriété classique, Alexa Chung n'a pas voulu faire un choix. Cate Blanchett succomba à la tendance sequins en se glissant au sein d'une robe dont la ligne n'est pas sans rappeler celle des statuettes de la cérémonie des Oscars (voir ici).
Meryl Streep brilla par la justesse de sa tenue (voir ici).
Le satin duchesse n'est décidément pas la matière la plus photogénique...
En peignoir Balenciaga, Isabel Huppert offrit une nouvelle dimension au concept de "homewear".
En étroite collaboration avec la maison Chloé, Sienna Miller continue de militer pour le retour de la tendance boho (voir ici).
Demi Moore serait-elle sur le point de remettre au goût du jour les extensions capillaires (voir ici et là) ?
Si le vert sied parfaitement au teint de rousse de Julianne Moore (voir ici), l'actrice aurait été bien mieux mise en valeur dans une toilette harmonieusement fluide.
Eva Longoria continue de jouer la carte du glamour hollywoodien qui, grâce à son sourire chaleureux, perd en premier degré ce qu'il gagne en charme (voir ici et là).
Si l'on en croit Carla Bruni, le secret de sa silhouette de rêve résiderait dans le fait de ne prendre qu'un repas par jour…
En dépit d'être un détail prisé par les couturiers, le noeud reste un élément à haut risque (Zoe Saldaña, Daphné Bürki).
Le syndrome de la longue traîne étroite prêtant à mille et une comparaisons cocasses a encore frappé (voir ici).
Elsa Zylberstein aurait dû oser se passer de bijoux et d'accessoires, tant sa robe Stéphane Rolland se suffisait à elle-même.
Le port du costume reste un exercice difficile (voir ici et là), tout comme celui du pantacourt…
Certaines matières ne sont pas faites pour évoluer sur les tapis rouges… (voir ici)
Boutonner jusqu'en haut une chemise un peu longue peut avoir un effet tassant sur la silhouette (voir ici).
Les teintes pastel sont faites pour accompagner les hâles naissants ! (voir ici)
Les choix capillaires de Kevin Costner laissent dubitatifs (voir ici).
Demi Moore pense apparemment à se reconvertir en panneau signalétique (voir ici).
Par Lise Huret, le 20 mai 2024
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